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Le Désespéré par Gustave Courbet
Publié le 13-02-2018 par Eric Bourdon | Commenter (1)
Catégorie(s) : Analyses, Peinture, Peinture à l'huile, Portraits
(Zoom sur l’autoportrait de Courbet)
Le Désespéré
Peinture à l’huile sur toile par Gustave Courbet
Tableau de 45 x 54 cm, 1843-1845
Conseil Investissement Art BNP Paribas
Le Désespéré est un tableau du peintre français Gustave Courbet. L’œuvre est un autoportrait de l’artiste. On pense qu’il a réalisé cette peinture entre 1843 et 1845, au début de son installation à Paris. Elle le montre « désespéré » mais surtout en pleine jeunesse.
Courbet tenait beaucoup à cette toile puisqu’il l’emmena en exil avec lui en Suisse en 1873. Quelques années plus tard, le docteur Paul Collin au chevet de Courbet durant ses derniers jours, décrit l’atelier du peintre et, plus particulièrement, « un tableau représentant Courbet avec une expression désespérée et qu’il avait intitulé pour cette raison Désespoir. »
La toile appartient à une collection privée d’investissement, mais a été exposée au musée d’Orsay en 2007.
Gustave Courbet, né en 1819 à Ornans dans le Doubs, et mort en 1877 à La Tour-de-Peilz, en Suisse, est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste. Il expose à de nombreuses reprises au Salon des Artistes Français, appelé à l’époque Salon de peinture et de sculpture ou tout simplement Le Salon.
Auteur d’un nombre important de peintures — plus d’un millier d’œuvres —, Courbet est l’un des artistes les plus puissants et les plus complexes du XIXème siècle. Dès 1848-1849, ses toiles s’opposent aux critères de l’académisme, à l’idéalisme, aux outrances romantiques. Transgressant la hiérarchie des genres, il provoque le scandale chez ses contemporains, et l’attrait de quelques collectionneurs privés, perturbant les frontières de l’art.
Soutenu par quelques critiques, comme Charles Baudelaire et Jules-Antoine Castagnary, son œuvre, qui ne peut être réduite à l’épisode du réalisme pictural, contient en germe la plupart des courants modernistes de la fin de son siècle.
1 Commentaire
12-08-2023 at 15:25
Ce tableau de G Courbet je l ‘ai vu au moins 2 fois en Hte Saône.
Dont une lors d ‘un dejeuner dominical le jour anniversaire de la Maman de la propriétaire.
Ma fille 4 ans avait posé sa jolie robe sur le cuir écarlate du fauteuil du Prnce
Imperial himself.